Le mois de mars 2021 a été l’occasion pour le RQOH de mettre en branle une campagne tous azimuts de visibilité du secteur du logement communautaire visant entre autres à positionner le logement sans but lucratif comme une solution de choix pour assurer le droit au logement aux citoyennes et citoyens du Québec.
- Le 22 mars, à la veille de la clôture du Grand Forum Habitation Québec organisé par le sous-ministériat à l’Habitation, le RQOH a fait paraître une déclaration occupant une pleine page des éditions papier du Journal de Montréal et du Journal de Québec.
- Coïncidant avec la clôture du forum le 23 mars, un communiqué de presse a également été publié pour faire état des principales actions réclamées par le RQOH, alors que le gouvernement s’apprête à lancer une nouvelle consultation en habitation, qui s’étendra jusqu’à la fin de l’année.
- Puis entre le 26 et le 29 mars, Chantal Desfossés a été l’invitée de plusieurs émissions radiophoniques, de la Gaspésie à Sherbrooke en passant par Québec et Trois-Rivières, pour faire part de la réaction du RQOH aux derniers développements.
- Enfin le RQOH a réagi au dépôt du troisième budget du gouvernement caquiste, le 25 mars. Dans le quotidien La Presse, la directrice générale du RQOH, Chantal Desfossés, exprime la déception de voir que les engagements en matière d’habitation sont loin de répondre aux demandes qui faisaient pourtant consensus dans à peu près tous les milieux, tout en insistant sur l’urgence de développer des logements sociaux pour répondre aux besoins des populations vulnérables.
L’actualité « aidant », si l’on peut dire, le logement demeure depuis au centre de l’actualité politique québécoise, un phénomène extrêmement rare, sinon totalement inédit. En effet, les augmentations faramineuses de loyer auxquelles plusieurs locataires font face dans le marché privé, le phénomène des « rénovictions », auquel recourent des investisseurs pour qui le logement n’est qu’un moyen d’obtenir un meilleur rendement sur leur capital (sans égards à l’impact que cela peut avoir sur les personnes concernées) ou la surchauffe immobilière ont gardé les projecteurs sur le manque criant d’intervention de l’État en matière d’habitation sur une base quasi quotidienne.