Le rapport met en exergue certains enjeux du secteur du logement social et abordable au pays. Cela donne raison au RQOH, qui réclame plus de souplesse et des mesures pour assurer le maintien du parc de logements en bon état sur le long terme.
Faits saillants
Parmi les grandes lignes de l’enquête, le taux d’inoccupation global était de 3,1 % en 2023, avec des extrêmes allant de 0 % dans les Territoires du Nord-Ouest et Nunavut à 19 % en Saskatchewan. Cela constitue une amélioration, puisqu’il se chiffait à 1,6 % en 2019.
Au Québec, le taux d’inoccupation se chiffrait à 3,2 % en 2023.
Le rapport souligne que les logements étaient principalement habités par des familles (27 %) et des personnes âgées (22 %). Il indique également que 27 % des occupants bénéficiaient de l’aide d’organismes sans but lucratif.
État des logements
Avec seulement 13 % d’unités construites après 1995, le parc de logements sociaux et abordables est vieillissant. Aussi, l’état des logements s’est également détérioré depuis l’enquête de 2019. En effet, le pourcentage de logements en mauvais état est passé de 2,5 % à 20,5 % entre les deux enquêtes.
En contrepartie, la part de logements en état moyen ou passable a diminué de 10 %, passant de 39 % à 29 %. Les immeubles nécessitant des réparations au cours des cinq prochaines années sont moins nombreux qu’en 2019.
Sur une note positive, la proportion d’immeubles ne présentant aucune caractéristique d’accessibilité est passée de 60 % à 39 % entre les deux périodes étudiées.
Parmi les logements sociaux et abordables recensés, 31 % étaient gérés pas des OSBL d’habitation. Les autres modes de gestion étant assuré par des instances gouvernementales (47 %), des coopératives (15 %) ou par des entreprises privées ou partenariats (6 %).