Empreinte environnementale
À l’heure actuelle, les imprimantes 3D sont alimentées avec du mortier-béton ou encore du plastique, qui ne sont pas les matériaux plus environnementaux. En ce qui a trait à l’empreinte carbone, le directeur d’Écohabitation, Emmanuel Cosgrove, est catégorique : « le bois reste encore la matière la moins chère, et la meilleure manière de construire. […] rien ne vaut pour le moment une équipe d’ouvriers sur place qui travaille le bois, qui plus est s’il est local ».
Dans de rares cas, les constructeurs ont utilisé de la boue locale ou une pâte de composite de bambou. C’est le cas de la maison circulaire Tecla, construite en argile en seulement 200 heures. Le procédé, qui exploite les matériaux trouvés sur le site, réduit presque à néant les émissions.
Si les matériaux biosourcés ont rarement été utilisés, l’impression réduit considérablement les déchets de construction de la charpente. En effet, l’imprimante connaît la quantité exacte de matériau à utiliser. Le béton sera toutefois plus difficile à recycler. Aussi, bien que résistante aux conditions climatiques, rien n’indique pour l’instant que la maison imprimée supplante la maison traditionnelle à ce chapitre.