À quelques heures du dévoilement des seuils annuels du TAL, Jean-Pierre Laporte, organisateur communautaire au Comité logement Rosemont, de même que 11 cosignataires, appelaient les décideurs à décréter un gel des loyers en attendant un réel mécanisme de contrôle de ceux-ci.
En annonçant un barème d’augmentation de loyers à 5,9 % pour l’année 2025, le TAL renchérit sur la hausse autorisée de 4 % de 2024, qui constituait déjà la plus importante hausse du genre en 30 ans.
Réaction du RQOH
Bien que cette annonce ne soit pas une surprise, le RQOH se désole des impacts importants de cette annonce pour les ménages québécois dans les mois et l’année à venir. Cette situation fragilisera financièrement beaucoup de ménages, qui devront couper dans certaines dépenses essentielles. Certains connaîtront des épisodes d’itinérance cachée, ou encore verseront dans l’itinérance visible.
Le RQOH déplore la faible proportion de logements hors marché et de la financiarisation du marché locatif au Québec. Il se questionne également sur les motivations du TAL à autoriser un seuil d’augmentation de loyer aussi élevé. Le TAL doit considérer les hausses générales de loyer sur le marché privé, lesquelles sont fortement influencées par les hausses drastiques observées lors d’un changement de locataire.