L’avocate et militante pour le droit au logement née à Ottawa terminait cette semaine son mandat de rapporteuse spéciale des Nations unies sur le droit au logement, qu’elle assumait depuis mai 2014.
Elle quitte au beau milieu d’une grave pandémie, au moment où nombre des recommandations qu’elle formulait commencent timidement à être mises en place dans le monde, comme par exemple le réquisitionnement d’hôtels et de chambres vides pour loger les personnes itinérantes et l’acquisition d’immeubles pour loger les gens durant la crise.
Le RQOH publiait justement le 19 mars dernier un article ou elle expliquait qu’en temps de crise, le logement est une question de vie ou de mort.
Au cours de son mandat, elle a mis l’accent sur les inégalités économiques et l’absence de représentation politique effective des personnes appauvries ou en position de vulnérabilité comme causes de l’itinérance et les mauvaises conditions de logement.
L’Association canadienne d’habitation et de rénovation urbaine (ACHRU), dont fait partie le RQOH, a salué en Leilani Farah « une voix incroyablement puissante pour le droit au logement au Canada et au niveau international ».