> Les outils technologiques, vecteurs de l’autonomisation des personnes aînées
En 2020, lors de la pandémie de la COVID-19 et dans les années subséquentes, plusieurs subventions ont été mises à la disposition des organismes sans but lucratif. Parmi ces fonds, beaucoup ont pu être utiles à la FROHME et aux membres de la fédération dans leur souci d’aider à la résilience des personnes et des communautés.
Rapidement, le contexte de la COVID a eu pour effet d’augmenter le nombre de services et de rencontres en ligne. Alors que les experts prédisaient le maintien, voire l’accroissement, des activités numériques même une fois la crise sanitaire passée, cette transition abrupte a mis en évidence la fracture numérique vécue par plusieurs groupes sociodémographiques.
Bénévoles aînés
En effet, la majorité des bénévoles impliqué·e·s dans les OSBL d’habitation étaient – et sont toujours ! – des locataires âgé·e·s. Bien souvent, leur profil ne leur permet pas d’utiliser, à leurs frais, du matériel technologique. Pour celles qui le peuvent, c’est le manque de connaissances qui freinent leur utilisation. Or, l’engagement au sein de leur milieu de vie est essentiel à l’épanouissement personnel de nombreux bénévoles, en plus d’être capital dans la réalisation des opérations de nombreux organismes.
Le changement de cap, s’il était urgent en raison de la pandémie, émergeait déjà : de nombreux locataires constataient que leur participation aux activités était déjà entravée par différents enjeux de mobilité (possession d’une voiture, problème de santé physique, aléas météo, etc.). Le passage de certaines activités en mode numérique ou hybride, bien que représentant un changement parfois anxiogène, correspondait toutefois à une possibilité de reprise de pouvoirs au sein des OSBL d’habitation.