Mise en contexte
L’étude indique d’emblée que le nombre de ménages ayant des besoins impérieux en matière de logement s’est largement accru entre 2016 et 2022, passant de 6 % à 9,4 %. Aussi, dans le contexte de croissance populationnelle, la demande évolue plus rapidement que l’offre. Le taux d’inoccupation est ainsi très faible, avoisinant le 1 %, ce qui se situe nettement en deçà du taux d’équilibre estimé à 3 %.
Le prix des loyers a connu une hausse marquée ces dernières années, alors que la construction de logements sociaux et communautaires était plus faible que celle du marché privé et qu’on assistait à des usages alternatifs des logis.
Accumulation de facteurs
Ces différents facteurs expliquent bien la précarité financière croissante des ménages locataires.
Ce fossé entre l’offre et la demande se creusera, à défaut de subvention de logements hors marché, pour atteindre un déficit de logements monstre d’ici 2030 (770 000 versus 1 090 000).