La demi-journée de réflexion consacrée à la démarche du Chantier a permis de réunir, outre des représentations des fédérations, plusieurs partenaires dont la Confédération québécoise des coopératives d’habitation (CQCH), la Caisse d’économie solidaire, l’Association des groupes de ressources techniques du Québec (AGRTQ) et de nombreux autres que le manque d’espace m’empêche de nommer individuellement. Deux grands volets ont fait l’objet d’ateliers : le « développement » du logement collectif et sa « pérennité ». Les participants, distribués parmi les nombreuses tables de discussion, ont pu émettre à l’aide de séries de mots clés leur vision. Les priorités dégagées visent toutes à favoriser l’épanouissement du logement hors marché, afin de loger adéquatement des milliers de ménages québécois à plus faible revenu ou ayant certains besoins spécifiques pour leur propre épanouissement personnel.
Du côté de la « pérennité », certains mots-clés ont obtenu la préférence des participants : mutualisation des achats, soutien communautaire, fusion d’organismes en difficulté, renforcement de la capacité des organismes d’exercer leur mission, financement des rénovations ou des travaux d’entretien, relève au niveau des conseils d’administration, fiscalité différenciée et innovante pour les entreprises d’économie sociale, etc. Des enjeux qui traduisent l’urgence d’agir en amont pour maintenir un parc immobilier fort et une offre de service adéquate pour les locataires. La pérennité est essentielle pour maintenir un pourcentage élevé de logement hors marché par rapport au parc locatif entier.