1 décembre 2012

Le changement est à nos portes, et il nous pousse à réfléchir…

Par Isabelle Leduc, Présidente du Réseau québécois des OSBL d’habitation

La dernière édition du colloque Parce que l’avenir nous habite a été particulièrement innovante de par sa forme, son fond et son programme. Ce format a permis à plus de 250 personnes d’apprendre, de se questionner et de penser. Penser à ce que doit être notre mouvement communautaire autonome. Penser à nos nouvelles réalités et aux nouvelles formes de solidarité. Penser au rôle que peuvent jouer nos locataires dans la défense de leurs droits de citoyens. Penser au rôle de notre milieu et aux limites qu’il se doit de respecter face au retrait grandissant de l’État.

Ce colloque a aussi été le moment de l’action. En effet, les participants ont signé une déclaration de principes visant à pointer le manque de logique dans le dossier de la certification; d’un côté on risque d’augmenter les locataires, de l’autre, d’appauvrir les organismes!

Le ministre des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire, M. Sylvain Gaudreault, a également été au rendez-vous en faisant un discours en ouverture le vendredi. Ce geste vient reconnaître l’importance de notre milieu et nous l’en remercions. D’autant plus que la veille et le jour même se tenait, à Drummondville, le caucus du Parti Québécois…

La variété des ateliers proposés est à souligner. Allant de sujets théoriques (collectivités viables, préjugés et étiquettes, etc.) à des dossiers plus terre à terre (fin des conventions, gestion des punaises, etc.), vous avez su profiter de ces ateliers pour en apprendre plus et apporter votre expertise aux dossiers et nous vous en remercions.

Enfin, « Le changement à nos portes » n’aurait pas pu être un meilleur titre pour ce colloque qui fut un succès sur toute la ligne. Merci à tous les participants d’avoir fait de cette rencontre nationale un moment fort de cette année!

Vivement la prochaine édition qui, je l’espère, saura être autant d’actualité et attirer encore plus de participants, afin que notre milieu reste fort et autonome.

Article paru dans le bulletin Le Réseau no 42