17 avril 2019

Les locataires de résidences pour aînés pourront obtenir de l’aide dans la défense de leurs droits liés au bail

Le gouvernement du Québec accorde un financement important à des groupes communautaires pour qu’ils puissent soutenir les locataires de résidences privées pour aînés (RPA) lorsque des problématiques surgissent relativement à un bail.

Dans certains cas litigieux les opposant aux propriétaires ou, même si cela est plus rare, aux pourvoyeurs de logements sociaux, il sera plus aisé de trouver une solution durable pour soutenir les locataires de RPA et leurs proches. Ce sont les Centres d’assistance et d’accompagnement aux plaintes (CAAP) et la Fédération des centres d’assistance et d’accompagnement aux plaintes (FCAAP) qui se voient accorder une aide de 3,2 M$ sur trois ans pour assister et accompagner ces résidents, sur demande, lors du dépôt ou de l’exercice d’un recours relatif à leur bail.

Le RQOH salue cette mesure, lui dont 45 % des quelque 2200 projets s’adressent aux personnes aînées et dont une partie sont des résidences communautaires certifiées RPA. Son directeur général, Stéphan Corriveau, explique que « le milieu du logement communautaire, par son caractère collectif et la solidarité que permet son mode d’organisation, est globalement moins concerné par ce genre de litiges, mais dans les cas où l’accompagnement de groupes spécialisés serait de mise, cette intervention sera sans aucun doute bien accueillie ».

Ce nouveau service, qui se mettra en place progressivement, permettra aux personnes vivant en RPA de faire appel au CAAP de leur région pour obtenir l’information et le soutien nécessaire, pour toute problématique liée à leur bail. « Les gestionnaires des projets communautaires pour personnes aînées, de même que les administrateurs bénévoles des groupes, dont la mission est de fournir un logement sûr aux meilleures conditions possible, sont bien ouverts à toute initiative qui permettra de renforcer leurs pratiques dans le respect du droit de tous et toutes au logement », de conclure M. Corriveau.