Les avantages du modèle communautaire
Ces milieux de vie stimulants, qui s’inscrivent comme une alternative aux milieux de substitution, proposent des formules adaptées à la réalité des individus.
D’ailleurs, la qualité des intervenants, qui possèdent valeurs et compétences est une véritable force de Défis-logis Lanaudière.
Outre l’autonomie, le logement communautaire permet une meilleure posture financière. Cela rend les locataires davantage aptes à contribuer à l’économie locale. Il s’agit d’une suite logique pour développer leur plein potentiel. Ce maintien dans la communauté permet aux individus de contribuer à la vie sociale et économique de leur milieu naturel. Aussi, le pouvoir de l’autodétermination leur assure une meilleure santé.
Dans l’ensemble, le logement communautaire offre un filet de sécurité aux locataires handicapés. Selon la coordonnatrice de l’organisme, Catherine Déry, il importe de remettre les compétences et les pouvoirs aux individus, en tenant compte de leurs capacités.
Cependant, elle estime être en train « d’éteindre les feux » et a un ardent désir de consolider les acquis plutôt que de demeurer dans l’urgence. D’ailleurs, la liste d’attente de Défis-logis Lanaudière totalise 88 noms, alors que seules 15 places seront créées au fil des prochains mois.
Selon Mme Déry, le modèle est une solution, pas nécessairement LA solution. Il faudrait, selon elle, développer davantage de projets qui favorisent la mixité.
Pétition à l’Assemblée nationale
Pour donner suite à la campagne « J’ai ma place en habitation », la Société québécoise de la déficience intellectuelle (SQDI), en collaboration avec la Fédération québécoise de l’autisme et la Fédération des mouvements personne d’abord du Québec, ont par ailleurs lancé une pétition à l’Assemblée nationale pour exiger que l’habitation pour les personnes ayant une déficience intellectuelle ou les autistes soit priorisée par nos dirigeants. Chaque signature compte pour faire résonner le message !