29 avril 2005
Mémoire présenté au Groupe de travail ministériel sur le plan d’action 2005-2010 du MSSS.
Groupe de travail présidé par madame Renée Lamontagne, sous-ministre adjointe au ministère de la Santé et des Services sociaux. (Déposé par : Réseau québécois des OSBL d’habitation, Confédération québécoise des coopératives d’habitation et Association des GRT du Québec – RQOH, CQCH et AGRTQ)
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Il nous semble essentiel d’avoir justement une vision globale des choses. Il faut tout d’abord reconnaître qu’il y différents stages dans le spectre total de la perte d’autonomie, entre la personne autonome et celle en perte lourde d’autonomie. Il semble déjà reconnu qu’il y a quatre stages dans cette évolution : autonomie substantielle, perte légère d’autonomie, perte moyenne et perte lourde.
Il semble également important de reconnaître que pour chacun de ces stages il y a des outils et des ressources qui peuvent être utilisés pour pallier au manque progressif et irréversible d’autonomie.
Parmi ces outils et ces ressources, il y a ceux offerts par différents acteurs, tant publics que privés ou communautaires. Il y a ceux qui sont rendus à proximités tels les proches aidants et les ressources de logement avec support. Il a ceux qui sont socio-sanitaires et ceux qui répondent aux autres besoins qui n’en sont pas moins importants. Il y a une place pour chacun de ces outils ou ressources et un rôle pour chacun des acteurs qui les offrent. Et nos OSBL-H en font partie.
Parmi tous ces acteurs et pour chacun des stages de la perte d’autonomie, les OSBL-H ont selon nous beaucoup à offrir. Les premiers OSBL-H ont vu le jour il y a plus de trente ans et il y a aujourd’hui, comme on l’a déjà dit, plus de 18 000 des 30 000 unités en OSBL-H qui offrent du logement, avec divers degrés de support, à la clientèle âgée.
Dans ces quelque 18 000 OSBL-H pour personnes âgées, il y a quelques milliers de personnes, bénévoles ou (souvent mal) rémunérées qui travaillent avec cœur auprès de personnes âgées généralement à faible revenu et qui leur offrent un support important sans recevoir jusqu’à date pour ce faire, sauf à de très rares exceptions, d’aide financière du réseau de la santé. Nous croyons que le ministère de la santé doit reconnaître la réalité de cette situation et prendre, dans son plan d’action, les engagements nécessaires pour la redresser.
Nous croyons finalement que le capital humain et l’engagement des OSBL-H peuvent être encore mieux utilisés dans une stratégie globale, économique et à dimension humaine, auprès des personnes âgées.
Nos représentations ici aujourd’hui ont justement pour but de vous offrir notre collaboration et vous assurer que nous désirons participer pleinement au défi collectif que vous proposez dans votre projet de plan d’action.
C’est l’esprit dans lequel nos commentaires ont été faits et nous espérons que c’est dans cet esprit qu’ils seront reçus.