En tant que représentants des ménages québécois, nous avons délivré un message clair :
- Uniquement la croissance de la propriété sociale et communautaire et publique en habitation peut mettre fin à la crise du logement actuelle.
- Le Québec et le Canada ont besoin d’une proportion de logements hors marchés de 20% au minimum d’ici 2050 pour assurer le droit au logement à des prix abordables.
- Le programme Maison Canada doit mettre en place des directives précises quant à l’utilisation des fonds mis en place pour la construction de logements abordables.
- Les organismes à but non lucratif doivent être ceux qui obtiennent la plus grande part de ces fonds afin d’assurer la production et la distribution des logements abordables.
Dans cette perspective, le RQOH a représenté le courant transformateur dans le secteur social et communautaire. D’une posture de préservation des acquis du secteur, le RQOH a souligné aux parlementaires que l’organisation entame un processus de transformation sociale, politique et économique visant à l’intégration, la consolidation, et le développement, afin de pérenniser les actifs existants et rendre le secteur dynamique. À travers cette transformation, nous affichons aux instances du gouvernement fédéral que la propriété à but non lucratif communautaire et sociale en matière de logement et d’immobilier n’est pas seulement une alternative au secteur à but lucratif, mais se pose comme le choix déterminant à long terme dans la résolution des contradictions façonnant la crise du logement actuelle.






























