22 avril : date symbolique de mobilisation
À l’origine du Jour de la Terre, on retrouve un mouvement citoyen qui s’est lancé durant les années 1970 pour sensibiliser à la protection environnementale. Il est désormais identifié par les acteurs de la société civile, organisations économiques et gouvernements comme un jour symbolique de passage à l’action. En témoigne la cérémonie de signature de l’Accord de Paris (traité international juridiquement contraignant sur les changements climatiques) tenue le 22 avril 2016 au siège des Nations Unies.
Au Canada pour l’édition 2024, le Jour de la Terre est placé sous le signe de la mobilité durable. En effet, le transport routier est l’une des principales sources d’émissions de gaz à effet de serre (GES) au Canada (GIEC, 2021). Si la décarbonisation des véhicules légers, qui représentent environ 50% des émissions liées au transport, est un levier essentiel, faciliter des déplacements plus vertueux l’est tout autant. Comment s’y prendre ? D’une part en améliorant la diversité des modes de déplacements durables (marche, vélo, transports collectifs, etc.) à disposition des habitant·es. Et en aménageant des lieux de vie qui rendent possible un choix de mode de transport non dépendant de l’automobile individuelle. Une volonté à contre-courant donc des phénomènes d’étalement urbain qui sont dommageables pour l’environnement et pour le bien-être collectif.