13 décembre 2016
Gervais Darisse, président de la FOHBGI et administrateur du RQOH, a rencontré le député de Rimouski, Harold Lebel, critique de l’opposition en ce qui concerne les aînés et la lutte contre l’intimidation. Le député s’est déclaré convaincu du bien-fondé des demandes exprimées par le RQOH au sujet du règlement sur la certification.
M. Lebel reconnait notamment le travail essentiel des OSBL d’habitation pour aînés et leurs particularités en tant que « résidence pour aînés (RPA) communautaires », qui offrent en majorité des services de base (repas et loisirs) à des aînés autonomes. Il approuve en ce sens les revendications du RQOH visant à assouplir les exigences du projet de règlement en matière de surveillance 24/7 par des salariés. Le ministre Gaétan Barrette s’apprête d’ailleurs à reconnaître cet assouplissement, comme l’a révélé La Presse dernièrement.
En effet, les coûts associés à ces exigences seraient insupportables pour les OSBL, qui devraient fermer leurs portes, tandis que leurs locataires se retrouveraient à la rue ou dans des logements privés où il n’y a aucune norme ni contrôle. Les aides que l’État pourrait apporter seraient selon lui un gaspillage inutile, surtout si l’on considère l’efficacité des mécanismes de sécurité mises en place dans les RPA communautaires. L’installation de gicleurs en fait d’ailleurs partie, mais elle n’est pas suffisamment subventionnée. Dans cette optique, M. Darisse propose de soutenir davantage financièrement l’installation de gicleurs, plutôt que d’envisager de subventionner des mesures inutiles de surveillance 24/7. Le député s’est montré ouvert à cette demande.
Rappelons que les locataires de RPA communautaires bénéficient d’un logement abordable dans des immeubles qui répondent aux plus hautes normes en termes de sécurité et d’un environnement qui favorise l’entraide et la solidarité. Le RQOH a d’ailleurs publié le guide « Une sécurité sur mesure dans les OSBL d’habitation pour aînés » pour illustrer et diffuser les pratiques existantes en milieu communautaire. La surveillance assurée par des bénévoles, même extérieurs à la résidence mais demeurant dans le voisinage immédiat, a d’ailleurs été implantée avec succès dans les résidences de moins de 50 logements pour aînés autonomes, à la satisfaction des autorités responsables de la certification.
Lisez notre dossier sur les aînés et le logement communautaire