1 juin 2017
Mardi à Rouyn-Noranda, et mercredi à Ville-Marie, le RQOH est allé à la rencontre des OSBL d’habitation de l’Abitibi-Témiscamingue, dans le cadre de la tournée de formation, pour des échanges fructueux. Les groupes se sont montrés enthousiastes et participatifs, lors des formations portant autant sur le défi de la fin des accords d’exploitation que sur les bonnes pratiques de gestion et d’administration des organismes. Le contexte politique provincial et fédéral a aussi fait l’objet d’un grand intérêt.
Onze OSBL d’habitation d’Abitibi, et quatre (sur les six) du Témiscamingue, directement membres du RQOH en l’absence d’une fédération régionale, se sont présentés. En plus des formations, ils ont bénéficié d’une présentation des services ainsi que de la nouvelle version du guide d’entretien préventif. Certains groupes sont restés longtemps après la fin des formations, pour partager leurs préoccupations et recevoir le soutien du regroupement, autant pour les questions pratiques que politiques. En particulier, les enjeux entourant la certification des résidences pour aînés ont été abordés, tandis que la formation sur la fin des conventions d’exploitation a fait l’objet de discussions animées. Tous ces sujets font l’objet de dossiers approfondis sur le site rqoh.com, actualisés au fur et à mesure de l’actualité !
L’équipe du RQOH a également visité deux organismes de la région, dans l’optique de la deuxième édition des portraits du logement communautaire, qui sera publiée d’ici la fin de l’année.
Au niveau des dossiers nationaux, il a été expliqué que l’enjeu de la préservation des OSBL d’habitation existants, tout comme le développement de nouveaux projets, est porté par le RQOH qui participera activement aux tables d’experts des prochains mois, à Québec et Ottawa. Le manque de logements sociaux et communautaires est particulièrement criant en Abitibi-Témiscamingue, où plus de 4000 ménages consacrent 30% et plus de leur revenu au loyer. Près de 1500 ménages y consacrent 50% et plus. Les coûts de construction sont plus élevés ici qu’ailleurs, et la volonté du gouvernement provincial d’« adapter les programmes aux réalités régionales » est plus que nécessaire.
Les deux journées de formation et la crise du logement dans la région ont fait l’objet de trois articles dans les médias locaux :