15 février 2017
Le logement social et communautaire est l’outil tout indiqué pour loger convenablement les secteurs les plus fragilisés du pays. C’est le message unanime entendu par le comité permanent des Communes qui se penche sur le lien entre logement et pauvreté mardi à Ottawa. Le comité a tenu des audiences auxquelles ont été invités quelques intervenants, dont l’ACHRU, des représentants des municipalités, le FRAPRU et des délégués inuits.
Le témoignage de l’ACHRU, présenté par Jeff Morrison et Stéphan Corriveau, s’est en quelque sorte fait l’écho de l’opinion générale en demandant la reconnaissance formelle du droit au logement, un vaste programme de construction d’habitation sans but lucratif, la protection du parc de logements existant, et l’accès à du financement à bas coût pour effectuer les travaux de mise à niveau et de rénovation.
L’ACHRU et les autres intervenants ont également convenu que le gouvernement du Canada doit adapter son approche aux difficultés propres au logement dans le Nord et dans les communautés autochtones. Les représentants des Inuits, dont la population est surreprésentée parmi les ménages en situation de vulnérabilité en matière d’habitation, ont également expliqué qu’il fallait tenir compte d’un ensemble de facteurs propres à leurs communautés, par exemple le prix exorbitant des denrées de base dans le Grand Nord.
Sur le thème de « Le droit au logement au cœur de la lutte à la pauvreté », le RQOH a récemment rédigé un court mémoire à l’intention du comité HUMA, lequel a été adapté sous la forme d’un fascicule agréablement mis en pages téléchargeable ici. Lors de sa comparution devant le comité mardi, l’ACHRU a essentiellement défendu les recommandations qu’elle avait faites dans son rapport remis au ministre Jean-Yves Duclos en octobre 2016.
Téléchargez « Le droit au logement au cœur de la lutte à la pauvreté »