De gauche à droite, les résidentes et les résidents, entrouré.es du personnel : Éric Rivard, Louise Gosselin, Lucie Laforest, Carole Fontaine, Jocelyn Verville, Manon Beaudet, Gabrielle Denault, Wivine Besa Lembao, Charles Ouellet, Cathy Vachon, Manon Champagne, Marc-André Gilbert, Nicole Rousseau et Francine Jacques.
Procurer un milieu de vie normalisant, permettre à des gens d’avoir leur propre logement, ce sont là des facteurs qui permettent d’éviter un hébergement précoce dans un hôpital et qui, en plus d’assurer autonomie et dignité, facilitent l’intégration sociale. Marc-André, un jeune résident, travaille d’ailleurs au CLSC de Victoriaville et en tire une grande fierté.
Avec des loyers aussi bas que 665 $ par mois, la Maison Le Coudrier n’a pas de mal à remplir sa mission de desservir prioritairement les personnes à faible revenu, surtout que l’on peut ajouter à cela le Programme de supplément au loyer (PSL) de la SHQ. L’organisme dessert en premier lieu les personnes à faible revenus provenant de Victoriaville- Arthabaska, de Princeville, de Plessisville ainsi que des petites municipalités environnantes.
Les logements, spacieux, sont équipés de la meilleure façon qui soit, avec lève-personne au plafond, système de communication avec le personnel et cuisine adaptée. Dans la salle commune, la cuisinière Lucie Laforest, dont l’odeur des muffins au chocolat envahit tout le bâtiment ce jour-là, prépare au moins quatre repas par semaine à tous les résidents. Les 14 préposées ont une formation en déplacement sécuritaire et RCR.
Depuis quelques années, l’ajout d’une technicienne en éducation spécialisée (TES) est venu enrichir la vie quotidienne des résidents, autrefois uniquement axées sur la stimulation motrice et cognitive, l’identification des besoins, le référencement et l’organisation occasionnelle de petites fêtes. « Une professeure du cégep de Victoriaville a mis en lien ses étudiants en travail social et notre organisme, un stage a été organisé… Les yeux des locataires se sont allumés, il y a eu des étincelles ! », explique Mme Fontaine. Depuis les activités se sont diversifiées et il y a une belle participation aux événements de socialisation. « Une cuisine collective, une sortie aux quilles, la baignade, tout cela se fait sans dédoubler les ressources extérieures avec lesquelles nos locataires sont déjà en lien. »
S’appuyer sur le respect de la dignité de la personne et la reconnaissance de ses capacités comme fondement de l’organisation des services suscite apparemment un environnement où il fait bon vivre. La bonne humeur est d’ailleurs au rendez-vous. La prise de la photo de groupe est l’occasion de démontrer la camaraderie ambiante, et les taquineries fusent de toutes parts, soulignant le sens de l’humour de l’une, l’espièglerie de l’autre. Le logement de monsieur Jocelyn Verville, qu’il a décoré avec soin, bénéficie d’un ensoleillement enviable et possède une très belle vue sur la cour arrière.