Résidence Saint-Étienne-de-Lauzon

LE SOURIRE AUX COINS DES LÈVRES

Nichée entre la rivière et l’église, la Résidence Saint-Étienne-de-Lauzon est un havre de paix apprécié par les résidents.

Simone Schelling nous reçoit chez elle. Elle est heureuse de nous faire visiter son logement à la Résidence, en nous contant l’instant où elle a découvert l’organisme communautaire d’habitation : « J’étais en auto, je faisais un tour. C’était l’été, il y avait des fleurs en façade. Quand je suis entrée, j’ai tout de suite remarqué la propreté puis la tranquillité. J’ai aussi cru comprendre que la sécurité était bien assurée. Parlant de sécurité, de toute façon, nous avons un médaillon. On ne se sent pas seule. »

Une résidence issue de la mobilisation du milieu
L’histoire de la Résidence Saint-Étienne-de-Lauzon est d’abord celle de la mobilisation du milieu pour monter de toutes pièces ce beau projet. Richard Demers, président du conseil d’administration, se souvient.

Localité Saint-Étienne-de-Lauzon, 15 219 habitants
Fondation 1995, 2006 mis aux normes et agrandissement
Nombre d'unités 38 logements dont 13 studios et 25 3½
Clientèle visée Personnes aînées de 70 ans et plus
Employés 2
Web www.facebook.com/Residence-Saint-Etienne-917416325008437/
Partenaires financiers SHQ, municipalité de Saint-Étienne-de-Lauzon
Fédération FROHQC

« La résidence Saint-Étienne-de-Lauzon est née en 1995. C’était un besoin des personnes du milieu, qui étaient vieillissantes et qui n’avaient pas vraiment d’endroit où aller loger. Elles voulaient rester dans leur milieu de vie, dans leur quartier le plus possible. Donc c’est parti sur cette base-là. »
– Richard Demers, président du conseil d’administration.

« Des personnes ont donné des sous pour que le projet lève, la ville a donné le terrain et puis les gens se sont investis (en temps et en énergie) pour pousser ce projet- là. Les gens souhaitaient un projet assez rapproché des familles. Les gens voulaient aussi conserver les mêmes services, le même médecin, la même pharmacie, l’église à côté. C’est dans ce sens-là que le projet s’est monté en 1995-1996. »

La résidence est située dans le quartier Saint-Étienne, maintenant dans Lévis. Proche de l’église, et aussi de la rivière, elle a été rénovée et agrandie en 2006. Elle comprend désormais 38 logements dont 13 studios (1½) et 25 appartements 3½. Les services de ménage et d’alimentation sont offerts par la Coopérative de service de la Rive-sud.

Tranquillité et confort des résidents
Renée Hallé, la directrice de la Résidence, souligne que « Les résidents qui viennent ici sont des gens quand même autonomes mais qui ont le désir d’en faire un peu moins. Parfois l’entretien de leurs maisons devient trop compliqué. Ici, ils n’ont même pas à penser faire les repas. »

« Et puis, il y a tout le côté social qui, pour la plupart, est aussi important. Et la sécurité, car les gens sont très soucieux de leur sécurité, ce qui est compréhensible pour des gens avec une moyenne d’âge de 83 ans. »
– Renée Hallé, directrice.

Il est intéressant de constater que le salon de coiffure est attenant au hall d’accueil, juste à côté de la salle à dîner, ce qui en fait le carrefour central de la résidence.

Par ailleurs, plusieurs résidents restent impliqués dans la vie de l’endroit. Ainsi Ghislaine Gilbert, oeil vif et sourire malicieux, raconte son quotidien : « Je fais beaucoup de Viactive : club de marche, bingo et participation au comité des résidents. Je suis aussi membre du conseil d’administration. Ce qui fait que je suis pas mal occupée pour une femme comme moi. Le comité des résidents vise à maintenir un milieu de vie agréable, rendre visite aux nouveaux arrivants. On n’a pas de problème, tout va très bien. J’aime bien ça. Pour le service qu’on a, ce n’est pas cher. »

Des locataires impliqués
Au moment de l’imposition de la certification et des règles de surveillance sur place 24h/24h, le conseil d’administration a tenu des rencontres avec les locataires. Le choix était entre un médaillon d’urgence permettant de relier tous les résidents à une centrale téléphonique et une surveillance humaine sur place qui aurait fait grimper la facture des loyers de près de 200 $ par mois. Après discussion, les administrateurs de la Résidence Saint-Étienne-de-Lauzon ont donc décidé que la surveillance reposerait sur trois personnes joignables par la Centrale au besoin. Depuis la mise en place de cette procédure, aucun incident ne s’est produit.

Les administrateurs veillent aussi à développer le milieu de vie des résidents. Renée Hallé indique ainsi qu’un journal mensuel est préparé à l’attention des résidents pour leur présenter les activités à venir ainsi que le menu. La Résidence a aussi noué de nombreux partenariats avec d’autres organismes. De façon régulière, le Cercle des fermières vient faire des ateliers d’artisanat avec les résidents, et des jeunes viennent leur rendre visite pour des ateliers de peinture ou de menuiserie.

Ces rencontres permettent des échanges intergénérationnels fructueux et féconds ! Née d’une concertation et de la mobilisation du milieu, la Résidence reste ainsi un havre de paix propice au respect et à l’enrichissement mutuel.

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