SOCIÉTÉ D’HABITATION COMMUNAUTAIRE DU CENTRE DU QUÉBEC

Résidence Le Jardin

UN MILIEU DE VIE PRIVILÉGIÉ

À deux pas du centre-ville de Trois-Rivières, dans une magnifique bâtisse patrimoniale, la Résidence le Jardin offre des logements abordables à des personnes âgées au revenu modeste. Les repas, les soins infirmiers, l’entretien ménager et les loisirs font partie des services offerts dans une atmosphère familiale et communautaire. Le Jardin de l’Enfance, une école pour garçons fondée en 1903 et gérée par les Filles de Jésus, a été réhabilité pour laisser la place en 1995 à cet OSBL d’habitation de 55 logements abordables.

« Ici priment les valeurs familiales, humaines et communautaires : les gens vivent simplement et dans le respect mutuel, les revenus sont réinvestis dans la communauté, et les employés travaillent au plus proche des résidents tout en respectant le code d’éthique. »
– Richard Maziade, directeur.

Localité Trois-Rivières, 143 413 habitants
Fondation 1995
Nombre d'unités 55 logements
Clientèle visée Personnes aînées autonomes et semi-autonomes
Employés 18
Partenaires financiers SHQ, SCHL
Fédération FROHMCQ

Comme pour appuyer son propos, M. Maziade croise Marilyne, une employée des cuisines, à qui il demande pourquoi l’une des résidentes ne joue pas en ce moment aux cartes dans la verrière, comme à son habitude après le dîner. « Elle est partie se faire recoiffer, ce sera tantôt à 14h, répond Marilyne. C’est moi qui joue habituellement avec elle pendant ma pause de l’après-midi » précise-t-elle. Le gestionnaire résume : « Les employés entrent souvent en avance le matin, boivent leur café avec les résidents, ou viennent passer du temps avec eux durant leurs heures de repos. En tant qu’employé, quand on entre ici, c’est comme si on entrait chez nous. C’est notre refuge. »

Quatre personnes, dont les parents ou les frères et soeurs habitent dans la résidence, représentent les locataires sur le conseil d’administration. Fait à noter pour les amateurs de boxe, le Trifluvien Jim Girard habite désormais à la Résidence le Jardin. « Surnommé le Père de la boxe en Mauricie, M. Girard est à l’origine de la relance de la boxe au Québec dans les années 1990 », raconte M. Maziade.

La Résidence dispense les services médicaux grâce à une infirmière employée à temps plein. « Andrée est mon infirmière, mon bras gauche, mon bras droit depuis 20 ans ! » s’exclame le directeur. Les préposés aux bénéficiaires assurent un service de surveillance 24/7, tandis qu’un médecin se rend à la résidence toutes les deux ou trois semaines.

« Tout ce qui se passe ici, je le fais ! Le yoga, le bingo, les poches… »
– Cécile, locataire depuis 13 ans.

En plus des soins offerts aux locataires permanents, un service de convalescence temporaire est proposé aux personnes qui quittent l’hôpital et qui, parce qu’elles vivent seules, ne peuvent demeurer à la maison (par exemple, en raison d’une fracture). « C’est beaucoup plus qu’un cas régulier, affirme Andrée, l’infirmière employée par la résidence. Souvent, il s’agit de fractures de la hanche. La famille est toujours impliquée dans le suivi. »

Des agents de liaison du réseau de la santé ou les familles font appel à ce service, qui permet d’une part d’apporter des soins et du soutien de qualité aux personnes blessées, et d’autre part de faire connaître la résidence auprès de la communauté. « Nous avons plusieurs locataires qui, il y a dix ou quinze ans, ont bénéficié de notre service de convalescence et qui ont ensuite décidé d’emménager ici, explique M. Maziade. Nous avons bonne réputation et nous fonctionnons avec le bouche-à-oreille. »

« Ici, c’est le bonheur total ! »

Muriel bénéficie du service de convalescence depuis quelques semaines, et se dit comblée autant par le logement que par les soins offerts durant son séjour qui devrait durer six semaines. « Après mon accident, les urgences m’ont envoyé dans une autre résidence qu’ici et je n’ai pas du tout aimé, ni les gens, ni les locaux, ni les repas. Ma chambre était minuscule, je ne pouvais même pas circuler en fauteuil, et sans air climatisé en plein été, avec la fenêtre brisée. Rien n’y est adapté pour les personnes à mobilité réduite. » Elle a rapidement contacté l’OSBL d’habitation, qu’elle connaissait par sa famille. Pour 70$ par jour, Muriel bénéficie d’une grande chambre rénovée et climatisée, de soins infirmiers, de l’entretien ménager, et de trois repas par jour.

« Mes beaux-parents y ont résidé, et mon beau-frère a siégé sur le conseil d’administration. Ma belle-mère aimait tellement ça, que dans le temps des fêtes, elle préférait rester ici que de venir à nos partys ! »
– Muriel, résidente en convalescence.

Muriel se dit décidée à emménager dans la résidence le Jardin lorsqu’elle ne sera plus capable de rester chez elle. « C’est sûr ! Le personnel est super, la nourriture excellente, les locaux adaptés et accueillants. » Comme Muriel, quand les gens rentrent chez eux après leur convalescence, ils connaissent la Résidence le Jardin et savent que s’ils ont le moindre problème, ils ont un endroit où se reposer.

Dans la verrière quatre saisons, les résidents et les résidentes peuvent recevoir leurs proches et se sentir chez eux. Située à deux pas du centre-ville de la capitale de la poésie, les locataires de la Résidence le Jardin bénéficient d’un cadre de vie idéal, tant pour les personnes actives qui profitent des festivals tout proches, que pour les aînés en perte d’autonomie ou les personnes en convalescence qui y bénéficient de soins à domicile.

Découvrez un autre OSBL

Découvrez des OSBL par région…

[imagemap id="8289"]

ou à partir de la liste :

Portraits du logement communautaire